VENTE-DÉDICACES, 28 novembre

Ça y est , VIVRE AILLEURS, mon deuxième roman, est enfin disponible en version papier!

Je serai trèèèèèèèèès heureuse de vous retrouver pour une

VENTE-DÉDICACES

en AVANT-PREMIÈRE

( Et boire un p’tit coup pour fêter ça quand même…)

le vendredi 28 novembre

entre 18h00 et 21h00

chez @Ititoca à Wasquehal (7 quai Henri Matisse)

Avant de pouvoir le commander chez votre libraire préféré et dans les librairies en ligne (pile poil au moment du shopping de Noël ),

Les places étant limitées, je vous propose de me contacter par mail (florentine.hennon@orange.fr) pour pré-commander votre livre et me confirmer votre présence.
Merciiiiiiii

C’est sympa, mais ça raconte quoi ce « Vivre ailleurs » ???

« 1988. Marie, adolescente en colère, confie à son journal intime sa rage d’être prisonnière d’une jeunesse banale et ennuyeuse. Fille de boulangers dont elle dénonce le manque d’envergure et de folie, elle rêve de quitter sa ville de province pour vivre de voyages, de rencontres, de frasques et de frissons. Marie voudrait vivre ailleurs, loin, très loin de ses parents qu’elle ne peut plus supporter.

Anne, sa mère, commerçante affable et rigoureuse de 40 ans, n’attend rien d’autre de la vie qu’elle soit discrète et bien rangée. Jusqu’au jour où elle tombe sur le journal de Marie et réalise que sa fille la déteste. Cette douloureuse découverte changera-t-elle le cours de leur existence ? »

Dans cette histoire, je vous invite à vous glisser tour à tour dans la peau de deux femmes que tout semble opposer pour aborder des thèmes aussi profonds que les relations mère-fille, les secrets de famille, les conflits de générations, les liens qui se tissent, la recherche de ses racines, mais aussi l’acceptation de soi, l’amour, le pardon. Un livre à se passer de mère en fille… et pourquoi pas, à lire ensemble ?

L’ENNEAGRAMME, C’EST QUOI ?

Il s’agit d’une approche humaine qui décrit 9 types de personnalités différentes derrière lesquelles nous avons choisi de nous réfugier.

Cet outil, à la portée de tous et internationalement reconnu, permet à chacun de réveiller ses potentiels et d’améliorer sa capacité à vivre de façon plus apaisée avec les autres.

SYNTHÈSE DES NEUF VUES DU MONDE

1.Le monde est imparfait. Je cherche à l’améliorer

2.Le monde ne me donnera pas d’amour si je n’en donne pas

3.Le monde valorise la réussite. Il faut être efficace, pragmatique et offrir une bonne image

4.Je suis en quête d’absolu. J’ai souvent un sentiment de manque devant la banalité du quotidien

5.Le monde est intrusif. J’ai besoin de le connaître et de le comprendre pour me protéger.

6.Le monde est menaçant. Pour ma sécurité, je dois être vigilant et m’assurer que l’autorité est claire.

7.Le monde est plein de possibilités. J’ai envie d’en profiter au maximum.

8.Le monde est souvent injuste. Je dois être fort et réparer les injustices.

9.Le monde est souvent conflictuel. Ne pas prendre parti est souvent le moyen le plus pacifique.

Vous voulez en découvrir plus sur vous-même et sur l’Ennéagramme ?

Inscrivez vous au prochain stage

« JE PARS À MA RENCONTRE AVEC L’ENNÉAGRAMME »  

JEUDI 19 ET VENDREDI 20 SEPTEMBRE 2019, DE 8H30 À 18H00       CHEZ ITITOCA

Pour plus d’informations appelez-moi au    0637408543

Réservez directement auprès de la maison ITITOCA au   0320983423  ou sur https://ititoca-wasquehal.com/index.php/contact/

Partez à votre rencontre avec l’Enneagramme

 

SI VOUS CHERCHEZ À MIEUX VOUS CONNAÎTRE, AFIN DE VOUS SENTIR PLUS ANCRÉ(E) ET PLUS FORT(E), POUR ATTEINDRE VOTRE BUT PERSONNEL COMME PROFESSIONNEL

Si vous vous posez ce genre de question : Comment m’y prendre pour mieux comprendre mes proches ? Éduquer mes enfants en respectant leur personnalité ? Vivre plus harmonieusement avec mon conjoint ? Comment améliorer mes relations au travail ? Apprendre à gérer des conflits, voire les éviter ? Comment prendre soin de moi ? M’écouter mieux ? Pour plus de sérénité ? Comment mieux me connaître afin d’affiner mon projet ? M’affirmer en respectant la personnalité des autres ?

Si vous cherchez à mener une vie constructive, profonde, créative…

Inscrivez vous au prochain stage

« Je pars à ma rencontre avec l’Ennéagramme »  

Jeudi 19 et vendredi 20 septembre 2019,

de 8h30 à 18h00 chez ITITOCA

2 jours pour apprendre à mieux se connaitre et à communiquer plus sereinement avec les autres.  

L’Ennéagramme est un outil à la portée de tous et internationalement reconnu, qui permet à chacun de réveiller ses potentiels et d’améliorer sa capacité à vivre de façon plus apaisée avec les autres.

Pour plus d’informations appelez-moi au    0637408543

 

Réservez directement auprès de la maison ITITOCA au   0320983423  

ou sur https://ititoca-wasquehal.com/index.php/contact/

Prochains ateliers chez ITITOCA

La maison Ititoca, à Wasquehal, c’est un lieu à part où l’on a décidé qu’il était temps de prendre soin : des autres et de la planète.

Et pour cela, il est essentiel de savoir aussi PRENDRE SOIN DE SOI. C’est ce que je vous propose lors des ateliers que j’anime chez Ititoca dès le mois de septembre :

Voici  les prochaines dates de mes stages :

« Je pars à ma rencontre avec l’Ennéagramme » 2 jours pour apprendre à mieux se connaitre et à communiquer plus sereinement avec les autres.  Cet outil, à la portée de tous et internationalement reconnu, permet à chacun de réveiller ses potentiels et d’améliorer sa capacité à vivre de façon plus apaisée avec les autres. Jeudi 19 et vendredi 20 septembre 2019, de 8h30 à 18h00 

« Je deviens mon ami(e)«    est une série de 2 ateliers, ludiques et créatifs, vous proposant de changer le regard que vous portez sur vous et d’apprendre à affirmer qui vous êtes vraiment. Partie 1 Vendredi 11 octobre 2019 9h00-12h30, partie 2 vendredi 18 octobre 9h00-12h30

« Ma vie ce roman » Cette série de 3 ateliers vous propose de relire le roman de votre propre vie en vous concentrant sur ce qui est joli, fort, vibrant en vous et dans votre vécu afin de changer votre regard sur vous et devenir acteur et auteur des futurs chapitres. Atelier en 3 parties: Partie 1 Vendredi 8 novembre, 14h00-18-00, partie 2 Vendredi 15 novembre 14h00-18h00, partie 3 Vendredi 22 novembre 14h00-18h00.

Pour plus d’informations appelez-moi au    0637408543

Réservez directement auprès de la maison ITITOCA au   0320983423  ou sur https://ititoca-wasquehal.com/index.php/contact/

Retrouvez les contenus de chaque ateliers dans la rubrique coaching collectifs

https://ititoca-wasquehal.com

Expatriées

« Longtemps, je me suis couchée de bonne heure. Reposer ma peau, préserver mon capital jeunesse, respecter mon cycle, plonger dans un lourd sommeil réparateur… Jusqu’à ce que mon réveil me tire de ma couette pour aller courir et prendre ma douche avant le réveil des enfants. »

Elle vient d’avoir quarante-cinq ans. C’est une belle femme, cultivée, admirable, à qui la vie a souri. Elle ne manque de rien. Un somptueux appartement, un mari complice, une jolie maison en Bretagne, trois enfants en bonne santé et doués dans les études, de nombreux amis sur qui elle peut compter. Elle est libre de faire ce qu’elle veut. Quelle belle destinée, me direz-vous… Quel beau modèle…

Elle est jeune, belle, solaire. Elle est amoureuse et chérie de son mari. Mère comblée de quatre beaux enfants, enceinte d’un cinquième. Elle croit en la vie et ça se voit. Elle affiche sur son visage sans ride ce superbe sourire qui ne quitte jamais ceux qui ont la foi. Elle travaille dur, elle veut le meilleur pour sa famille. Quelle belle histoire, me direz-vous… Quel beau modèle…

« Longtemps, je me suis couchée de bonne heure. Serrer mon fils contre moi. Me blottir dans les bras de mon amoureux. Me réjouir à chaque coup de pied du bébé dans mon ventre. M’endormir ainsi, le cœur plein d’espoir pour la journée à venir. Rêver d’été, de maison de famille, d’enfants qui courent dans un jardin, de mon homme et moi dans un grand lit blanc… Jusqu’à ce que l’aurore nous tire du matelas détrempé pour aller chercher quelques euros pour manger. »

Justine a tout. Fille d’ambassadeurs et femme d’un cadre supérieur en banque, elle a vécu dans une dizaine de pays, parle cinq langues couramment, a pu reprendre des études, lancer sa propre marque de création de bijoux, être disponible pour ses enfants, rencontrer des centaines de personnes passionnantes. Mais aujourd’hui, elle s’éteint. Justine est triste, sans énergie. Elle nous sourit mécaniquement. Soucieuse de donner le change, de paraître heureuse. Pourtant, elle s’ennuie. Elle a perdu le goût des choses, le plaisir de la simplicité, les frissons des petits bonheurs quotidiens. Justine est lasse, vide. Alors, oui, elle nous irrite, nous agace, nous dérange dans notre frustration de ne pas en avoir autant qu’elle. Nous aimerions la secouer afin qu’elle réalise la chance qu’elle a de vivre sans problème d’argent, sans peur des fins de mois difficiles, dans l’opulence, le confort et la sécurité. Mais que serions-nous devenus, si comme elle, nous avions grandi sans port d’attache, ne sachant où localiser nos racines, ballottés d’un pays à l’autre, vivant, certes dans des cages dorées, mais dans des cages tout de même ? Si l’on nous avait imposé de changer de vie si souvent, changer d’habitudes, de langue, de culture, d’amitiés, de repères, de chez nous.

Justine en est à son énième voyage, celui d’un quartier d’expats français vers un autre quartier d’expats français, celui de la Russie vers le Brésil, puis vers la Corée, la Chine, et enfin l’Italie. Justine est une expatriée, une privilégiée, bienvenue où qu’elle atterrisse, accueillie avec faste par ses congénères, toujours comme chez elle, mais jamais vraiment chez elle.

 

Yanna n’a rien. Elle vit dans la rue avec son mari Babik. Elle a 22 ans, née de fille-mère. N’ayant jamais eu de cadre, d’éducation, de protection. Elle ne connaît pas les douces angoisses du dimanche soir à l’idée de retourner à l’école le lundi. Elle n’a jamais su ce que c’était de préparer son cartable, de réviser une leçon, de craindre un professeur. Elle ne sait ni lire ni écrire. Yanna nous embête joyeusement au feu rouge, tentant de faire notre pare-brise tandis que Babik fait la manche devant notre supérette, leur fils de 6 ans dans les jambes. Alors, oui, ils nous irritent, nous agacent, nous dérangent dans nos habitudes et notre confort. Ils salissent plus que ne lavent nos voitures, ils nous choquent en affichant sous nos nez les photos de leurs enfants crasseux restés au pays dans des conditions pires qu’ici. Ils nous font peur, avec leurs faciès de Roms. Attention à nos poches ! Mais que ferions-nous si le destin nous avait fait naître à leur place ? Ferions-nous mieux que cette jeune femme qui ruine la vitre de notre voiture climatisée sous une pluie glaciale ? Se forçant à rire, malgré les insultes, les coups de klaxons, les roues qui la frôlent, ne vivant qu’au jour le jour, dans l’urgence ?

Yanna et Babik ont fait le grand voyage, celui de la Roumanie vers l’Italie, celui de la misère vers l’espoir, celui du rêve vers la désillusion. Yanna et Babik sont des expatriés, des parias, malvenus où qu’ils se trouvent, chez eux comme chez nous…

Chaque matin, Justine donne une pièce à Yanna, souriante, lumineuse, essuyant méticuleusement les phares de son 4×4 flambant neuf. Et chaque matin, elle se demande ce qui peut bien la rendre si joyeuse cette pauvre enfant à qui la vie n’a rien donné. Jusqu’à ce jour où elle l’aperçoit, assise par terre dans le caniveau. Elle ne sourit plus, elle a les traits tirés. Elle n’a plus la force de nous embêter avec ses petites danses. Justine ne voit plus la Rom qui veut lui extirper un euro mais une femme fatiguée, angoissée, en perte d’espoir. Comme elle, finalement…

Justine s’arrête et vient s’asseoir à ses côtés.

Yanna se sent soudain si faible ! Elle abandonne.

Justine se sent soudain si forte ! Elle la prend en charge.

Elles se sont trouvées. Elles ont besoin l’une de l’autre.

Justine s’investit de tout son cœur. Rêvant pour sa protégée d’un toit, de soins et de sécurité pour la VIE.

Yanna s’accroche à elle de tout son cœur. Rêvant pour ses petits d’un repas, d’un abri et de sécurité pour cette NUIT.

Âmes naïves. Impuissance, Immobilité, Incompréhension et Racisme ont raison de leur utopie.

Justine se décourage. Yanna désespère.

Yanna voudrait rentrer. Elle est usée. Voir ses enfants, accoucher chez elle. Du chaud. Du sec. Plus de pluie, plus de neige.

Justine voudrait être sa fée. Sa marraine.

Elle tire l’alarme. Un appel au secours. Une collecte. La générosité est au rendez-vous.

Yanna peut retourner chez elle et offrir à sa famille une chambre chauffée pour quelques mois. Elles sont aux anges.

Les adieux. Elles s’enlacent, lâchent une larme. Amitié improbable de deux femmes que rien n’aurait dû réunir.

Les mois ont passé.

Justine a déménagé. Encore. Retour en France. Enfin se poser.

Yanna a déménagé. Encore. Retour en Italie. Déjà plus d’argent pour payer le loyer.

« Longtemps, je me suis couchée de bonne heure. Pour oublier que mes enfants avaient faim. Ce soir, j’ai envie de profiter du ciel étoilé et je pense à toi, Justine. Que fais-tu à cette heure-ci ? Tu dois dormir tranquillement dans ton lit douillet. On m’a dit que tu étais partie vivre en France. Je ne te reverrai plus. Je suis amère. Coupable de me sentir abandonnée. Tu as essayé de m’aider. Tu ne m’avais rien promis. Et même si c’était peut-être juste pour te donner bonne conscience, nous avons eu grâce à toi, une maison pour quelques mois. Maintenant c’est fini. C’est dur de retourner à la rue. Mais c’est la vie, ma vie… Je n’aurais pas dû espérer plus. Justine, tu m’as offert un magnifique cadeau en croisant mon chemin. Bien plus que de l’argent. Tu m’as donné Amitié et Confiance. C’est la première fois qu’une femme me témoigne de l’affection. C’est merveilleux ça, non ? Justine, pardon de t’en vouloir… Et surtout… Merci… Car, même si le carrosse est redevenu citrouille, tu fus ma fée… Et je ne l’oublierai jamais… »

 « Longtemps je me suis couchée de bonne heure. Pour oublier le vide de mon cœur. Ce soir, j’ai envie de profiter du ciel étoilé et mes pensées vont vers toi. Que fais-tu, Yanna, à cette heure-ci ? Arrives-tu à dormir sur ton matelas moisi ? On m’a dit que tu étais revenue au feu. Je ne t’ai pas sauvée. Je t’ai à peine fait gagner un hiver. Une goutte d’eau dans ta vie de misère. Peut-être ai-je fait pire que mieux avec mes grandes idées de bourgeoise et mes envies de contes de fées. Je suis amère. Coupable de t’avoir abandonnée. J’aurais pu faire plus pour toi. J’aurais dû faire plus ! Parce que moi, je te dois beaucoup. J’ai retrouvé goût à la vie grâce à toi. Je ne suis plus la femme blasée, coupée de ses émotions. Yanna, tu m’as offert un magnifique cadeau en croisant mon chemin. Tu m’as appris que chaque jour vécu est un miracle. Qu’avoir un foyer est une bénédiction. Et qu’il faut vivre chaque instant intensément. C’est merveilleux ça, non ? Yanna, pardon de t’avoir laissée… Et surtout… Merci… Car, dans cette histoire, ce ne fut pas moi la fée, mais toi… Et tu ne le sauras jamais… »

 

 

 

 

Partager

 

Partager, c’est mettre en commun. C’est rassembler. Communier.

Partager, c’est être d’accord ou se mettre en accord.

C’est vivre ensemble un instant, un petit moment, un bon bout de temps, ou toute une vie.

 

Partager, c’est s’engager. Offrir et recevoir. Le bon, le bien, le difficile, la souffrance, les rêves et les désillusions.

Partager, c’est apporter ce qu’on a, échanger, transmettre ce que l’on sait et apprendre de l’autre.

Partager, c’est s’ouvrir, se fier, se confier, croire en l’autre et laisser l’autre croire en nous.

Partager, c’est se laisser approcher, rencontrer, connaître, apprécier et être apprécié. C’est aller vers celui qui accueille et accueillir celui qui vient.

Partager, c’est écouter et c’est parler, c’est se mettre à la place de l’autre, accepter qu’on n’aime pas les mêmes choses, qu’on ne voit pas les mêmes choses. Partager un point de vue, ce n’est pas l’imposer, c’est le proposer, considérer l’avis des autres, puis modifier nos idées, enrichir nos pensées, assouplir nos a priori.

Partager, c’est être ensemble et en être conscient. C’est être présent à ceux qui nous entourent, à chaque seconde.

Partager, c’est un choix, un acte volontaire. On ne peut nous y obliger. Ce n’est ni un ordre, ni une injonction, ni un enfermement.

Partager, c’est être libre. C’est si on veut, quand on veut.

 

Partager, c’est ne pas rejeter l’autre s’il n’est pas prêt. C’est être patient, attendre, sans jugement.C’est une envie, un besoin, un plaisir.

Partager, c’est équitable, c’est juste. Ça fait du bien à chacun. Sinon, c’est pour du faux. Ce n’est pas sincère.

 

Partager, c’est aussi, quelquefois, garder pour soi. Garder l’acide, les reproches et les vengeances.

On ne partage pas ce qui détruit. On ne partage pas un poison, une drogue, une arme. Ce n’est pas partager. C’est se décharger, se déresponsabiliser, manipuler, blesser, tuer.

 

Bien sur, on partage ses peurs et ses douleurs. C’est aussi ça aimer l’autre, c’est le savoir prêt à entendre nos malheurs, nous épauler, nous offrir son aide ou sa tendresse.

On partage des galères, des coups durs, des épreuves. On les affronte ensemble, on se soude, on se soutient. On est plus fort, on partage nos effort.

Parfois, on oublie ce que c’est le partage. On s’enferme, on se barricade, on se méfie, on n’a plus le courage. Certains ont profité, par le passé, de notre envie de partager. Abusé. Ils ont tout pris, ils ont tout gardé. Rien donné.

Certain confondent partager et diviser.

 

Mais d’autres s’approchent, tolérants, généreux, ils aimeraient partager. Un moment, une conversation, un sourire, une complicité. Ils donnent, ils accueillent, ils reçoivent, ils nous cueillent.Le partage reprend sa place, naturelle et bienfaisante. Et on se souvient. On se souvient que partager c’est bon. C’est bon pour l’homme, la faune, la flore. Partager, c’est s’élever. S’unir. Partager, c’est retrouver la grâce. Se retrouver soi.

 

Retrouver le goût des autres, de la fraternité, la solidarité, l’amitié.

Partager c’est le chemin vers l’amour, de soi, des autres.

Partager c’est l’essence de l’amour.

Partager, c’est aimer, tout court.

Gueule de plastique


Ce matin
, je lis pour la énième fois un article alarmant sur les dégâts des déchets sauvages qui détruisent  la faune et la flore de notre belle et vaste planète. Me reviennent alors en tête les images de kilomètres de routes recouvertes de monticules d’ordures multicolores et bien loin d’être biodégradables lors de mon voyage en Inde quelques mois plus tôt. Ça m’avait attristée voire irritée. Je jugeais vaguement ces gens, coupables de ne pas prendre soin de leur terre. Pourtant, j’ai moi-même continué en toute bonne conscience à consommer plastiques, alu, papier, en faisant bien attention de trier mes poubelles, persuadée que ce petit geste contribuait à sauver la France de ces envahisseurs chimiques.

Ce midi, en achetant une chemise, soigneusement pliée autour d’un carton et d’une feuille de soie, épinglée par des trombones en polystyrène, maintenue par des aiguilles de métal, le col serré par des bandes de carton, le tout dans une enveloppe de polyéthylène transparent, elle-même entourée d’un blister cartonné, je réalise le ridicule de la situation. À peine rentrée chez moi, tout ce que je viens d’énumérer finira directement dans mon bac à recyclage, tandis que ma chemise passera au lavage-repassage qu’elle fut préalablement emballée ou pas…

Je commence à prendre conscience de la dictature du jetable et de cette danse folle de tout ce qu’on fabrique dans l’unique but de remplir nos poubelles (dans le meilleur des cas).

Cet après-midi, je parcours à pied les 500 mètres qui séparent mon dernier rendez-vous de ma maison. Et me laisse aller à un exercice qui me plait énormément d’habitude. Photographier de jolis petits détails qu’on ne voit pas si on ne prend pas le temps d’y prêter attention. Deux perruches sur un poteau, un magnifique graffiti, un chat qui dort à la fenêtre, une plante fleurie qui dépasse d’une bouche d’égout, des marrons qui roulent sur le trottoir… Mais cette fois, mon petit rituel d’observation est troublé par d’autres objets que je refusais certainement de voir jusqu’alors : mégots par centaine, canettes de bière, coton-tige, tampons, bouteilles de soda, papiers gras… Qu’à cela ne tienne, je les prends en photo… Drôles de modèles, preuve que, non, en France, pas plus qu’en Inde, nous ne respectons notre environnement. Je me dis même que si nous étions aussi nombreux que les Indiens, nous battrions le record d’ordures au mètre carré.

Ce soir, de pus en plus décontenancée, je repasse ma journée en revue et je me rends compte horrifiée que chaque moment est associé à une consommation de plastique, papier, aluminium et coton. J’en griffonne rapidement la liste :

Tube d’homéopathie, petite bouteille d’eau minérale, kleenex, tampon, serviette hygiénique, coton, coton-tige, bouteille de lait, bouteille de jus de fruit, emballage pour le pain, les céréales, boite de margarine, capsule de café, serviettes en papier, plaquettes de médicaments. Brosse à dents, tube de dentifrice, maquillage, pot de crème de jour, tube de crème pour les yeux, bouteille de savon liquide, bouteille de shampoing, bouteille d’après-shampoing, tube de beurre de cacao, déodorant à bille, paquet de kleenex, lingette, film plastique qui entoure mon magazine, pack d’eau, stylos, gommes en plastique, cartouche d’encre, rouleau de scotch, colle, criteriums, gobelets jetables, pailles, couverts jetables, sac de supermarché, bidon de lessive, nettoyants cuisine, sols, WC, vitres, dégraissants, détachants, éponges, emballages yaourts, emballage viande, emballage jambon, emballage biscuits, emballage légumes bio (si, si !!!!), emballages fromage, compotes, sodas, bières, … (Et là, je passe, mes courses au supermarché deviennent anxiogènes), touillette dans mon café, sucre emballé, petit lotus sous plastique, gouter des enfants en pochette individuelle, canette, mégots de cigarette, paquet de cigarette, emballage du paquet de cigarette, briquet jetable, vêtements empaquetés, housses de pressing, bouquet de fleur dans une feuille plastique, bolduc, démaquillant, vernis à ongle, lime…

Et cette liste est loin d’être exhaustive.

Cette nuit, j’ai du mal à dormir, je me documente et voilà ce que je retiens :

Le plastique met entre 100 et 1000 ans à se dégrader dans la nature.

En 2016, le taux de recyclage français était seulement de 26% pour l’ensemble des emballages plastiques (sur plus d’un million de tonnes).. Où passe donc tout le reste ?

En France, plus de 1700 cigarettes sont allumées chaque seconde, et 66% des mégots finissent dans la nature. Un mégot met plus de 15 ans à se décomposer et libère 4000 substances toxiques et pollue 500 litres d’eau ! 

La tête me tourne, j’ai un gout de gâchis dans la bouche. Je crois bien que j’ai la gueule de bois (ou plutôt de plastique). Mais je refuse d’être victime et coupable à la fois, je suis responsable et actrice comme les autres. Je vais essayer de respecter plus, consommer moins, éviter de jeter à tout va, réutiliser, réduire les emballages. Et continuer à me documenter, comprendre, partager, participer à des collectes, me tourner vers des ressourceries, des boutiques en vrac.

Je vous fais sourire ? C’est très bobo, nouveau phénomène à la mode après le yoga et la méditation ? Peut- être.

De toute façon, les chiffres sont là, les faits sont avérés. Une journée de ramassage d’ordures (Worldcleanupday.fr)a été organisée dans le monde entier le 15 septembre dernier, 300 000 personnes ont participé en France (que des bobos ?) et plus de 13 millions de personnes ont nettoyé la planète dans 156 pays (13 million de bobos). Rien qu’en 2 heures, 300 personnes ont ramassé 8 m3 de déchets en tout genre dans le parc de Lille (Citadelle).  Un premier bilan de cette journée indique pour la France plus de 250 Tonnes de déchets et environ 8 millions de mégots ramassés !  Mais tant d’autres toujours dans la nature.

Alors, qui a envie de tenter l’aventure aussi ? 

Consommons mieux, jetons moins, essayons…

Plus on est nombreux, plus c’est contagieux…

Pour en savoir plus et contribuer; je vous conseille ce site ITITOCA

http://www.ititoca.com/challenge/5badfba0ba787d06ddcebf84

 

 

Trésor d’Afrique

« Ce n’est pas du tout ce que vous croyez. Cet homme aux cheveux grisonnants, la cinquantaine assumée. Ce bel homme aux yeux bleus, encore si séduisant, svelte, le port de tête altier, la silhouette sportive. Cet homme que les rides rendent plus mystérieux, plus fascinant encore que lors de ses jeunes années. Cet homme marié depuis trente ans avec la même femme, père de deux filles en âge de voler de leurs propres ailes. Cet homme qui jusqu’alors, a toujours été droit, responsable, loyal. Cet homme qui n’a jamais trompé son épouse, malgré les tentations, les crises, les moments difficiles auxquels aucun couple n’échappe. Cet homme qui voit s’approcher avec appréhension l’année de la retraite. Qui se sent vieillir, qui voudrait inverser le temps. Cet homme qui tient la main d’une jeune femme de 25 ans.

Une belle femme noire, magnifique, assise face à lui à la terrasse de ce café parisien. Une bombe à la peau ébène, sourire éclatant, poitrine généreuse. Une jeune femme qui le regarde intensément, lui parle avec passion, les yeux brillants. Qui rit de ses blagues, goûte son whisky, fait la grimace, toussote, le fait rire, l’émeut. Cet homme qui lui caresse la joue, lui dit qu’elle est belle. Que le jour où il l’a rencontrée a bouleversé sa vie. Qu’il l’aimera toujours et ne veut que son bonheur. Cette femme qui sourit, baisse les yeux, lui dit qu’elle sait, qu’elle lui doit tant, mais qu’elle doit à présent prendre son indépendance, construire sa propre vie, sans lui. Cet homme qui acquiesce, les yeux embués de larmes, sachant que c’est la vie, la suite logique des choses. Qu’il faut bien la laisser partir, pour qu’elle s’épanouisse dans les bras d’un autre. Se persuadant qu’il est chanceux d’avoir pu profiter si longtemps d’elle, son petit trésor d’Afrique, son bijou, son amour.

Cet homme mûr et cette jeune femme, main dans la main, habitués aux regards de côtés, aux jugements silencieux, aux réflexions assassines, aux remarques maladroites. Cet homme et cette femme ne sont pas deux amants qui se quittent. Cet homme est son père. Cette femme est sa fille. Sa fille adoptée il y a 24 extraordinaires années. 24 ans à vivre sous le même toit. 24 ans qu’ils forment une famille. Jusqu’à ce jour, sur cette terrasse d’un café parisien où elle lui annonce qu’elle part fonder sa propre famille. »

J’ai écrit cette nouvelle il y a quelques années, lors d’un concours d’écriture dont le thème « Ce n’est pas du tout ce que vous croyez » m’avait beaucoup inspirée.  Elle  illustre pour moi  l’un des 4 Accords Toltèques de Don Miguel Ruiz : « Ne faites pas de supposition »

Combien de fois  nous faisons nous de fausses idées de scènes dont nous sommes témoins. Projetant nos propres croyance, nos propres sentiments, supposant sans savoir, imaginant au lieu de voir…

Cette nouvelle est une invitation à ne pas aller trop vite, à prendre du recul avant de juger de ce qu’on croit être la réalité…

 

Magnifique journée « Sous le Tipi » d’Eveil Toi

J’ai vécu hier une très jolie journée de cohésion d’équipe « Sous le Tipi » .

Moment convivial,  léger, intime, dynamique et très coloré vécu avec l’équipe dirigeante des micro-crèches Eveil Toi. 

Merci à chacune pour votre belle énergie, votre pureté, votre volonté et votre grand sourire !

Les coussins, objets uniques et fabriqués à partir de tissus recyclés,  sont la création de www.lafeebulle.com